Dont acte! ARTISTE LIBRE et MEDITERRANEEN

Il est rare qu' une tranche de vie (artistique!) somme toute assez longue- que j'espère bien prolonger encore un "bon moment"!- soit aussi clairement résumée par Patrick Rostan. journaliste à La Provence.Les journalistes de proximité sont les meilleurs!

La tâche n'était pourtant pas simple car -et la photo en atteste- il y a pas mal de "périodes" dans ce trajet jalonné par des recherches diverses et variées, Je reprend volontiers  à mon compte le titre de cette  exposition que nous fîmes à ARTEUM avec Vincent Bercker : Enchevêtrements en 2008., pour qualifier ce parcours.

Le renvoi à mon site personnel permettra au plus grand nombre  d'assouvir leur curiosité et/ou de mieux comprendre chaque étape.

 S'il est vrai qu'après m'être éloigné de ma propre création pour promouvoir celle des autres au sein d'ARTEUM,(et avant cela avec l'association "Perspectives" à dose homéopathique!),  j’espère retrouver le fil de nouvelles réalisations à venir et en faire part au plus grand nombre.
La Provence, à l'écoute de ces expositions là (et de bien d'autres en vérité), ne manquera pas de s'en faire l'écho avec panache.
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Souvenir, souvenir!

L'exposition "Les preuves du feu" à Peyrolles m'a donné la possibilité de revoir plusieurs fois la sculpture que j'avais réalisée en juin 98 à la demande de Michèle Videlo , alors directrice de l’école primaire (aujourd'hui adjointe à la culture de cette même commune) et cela dans le cadre des ateliers de pratique artistique mis en place par l’Éducation Nationale et la DRAC (Direction Régionale de la Culture).

mi animal mi château les enfants avaient dessiné...un é trange animal!

Elle est là, dans la cour de l'école,  en contre bas de la rue qui conduit au Château/ mairie.

Quatorze années se sont donc écoulées... et beaucoup de gamins, échappant à la vigilance des maitresses l'ont quelque peu.. "bousculée".

Vue de face.

A cette époque soufflait au sein du  corps enseignant aixois, une envie d'avoir dans la cour de l'école, "une réplique", si possible "distanciée", réinterprétée à travers les dessins des enfants, des sculptures de Jean Amado . Elles sont, comme chacun sait désormais, à la suite de  deux expositions aixoises et rétrospectives sur son œuvre, constituées d'éléments jointifs et superposables, genre puzzle en trois dimensions. 

Vue latérale.

J'avais travaillé avec Jean.dans les dernières années de sa vie jusqu'en 1995. Ce fut un bonheur  pour moi, et par la suite après son décès cette année là,  grâce à l'accueil de Claudie , son épouse, de faire visiter son atelier à plusieurs générations d' élèves, puis de pouvoir entreprendre cette sculpture (parmi d'autres) dont j'ai perdu la trace.

 La question se pose même de la détruire....complétement.

J'espère récupérer les morceaux et la faire revivre , une deuxième fois , dans mon jardin. en souvenir de ce merveilleux sculpteur et ami.

Des preuves, encore des preuves.

Je livre simplement deux images d'un même travail accompagnées du titre suivant : "Le flambeur" ou "l'enfer du jeu". Histoire de coller au thème de manière tout à fait "conceptuelle", je l'avoue.

C'est en pensant à un ami joueur de poker qui m'avait donné ces jeux de cartes qui ne servent qu'une ou deux fois parait-il, que je l'ai réalisée.

Avant même que la critique toujours plus aisée que l'art si difficile qui la sous-tend qualifie ce travail de scolaire, j'avoue que j'ai presque eu un plaisir "enfantin" à le réaliser.. pourquoi pas après tout. Être sérieux m'ennuie terriblement. Je pense en tout cas qu'on peut l'être avec "une once de dérision permanente."

Deux images avec des éclairages différents. Small is beautiful.

Isn'it?

Encore quelques "preuves... du feu"!

On ne change pas aussi facilement!

Depuis longtemps, il faut que j'aille plus loin, sous la forme de la série, jusqu'à une sorte d'épuisement (ou de lassitude?) tout en évitant la répétition... si possible. Il ne s'agit pas de produire en nombre (quoique pour d'autres raisons, la sculpture en bronze appelle à la reproduction (8 + 4 E.A) de l'original!)

Cylindres 34 x 25 cm

Lamelles (répartition orthogonale 01) 34 x 25 cm

Lamelles (répartition orthogonale 02) 34 x 25 cm

Lamelles (répartition orthogonale en quinconce) 34 x 25 cm

Je retrouve dans ces tous derniers travaux pour l'exposition "Les preuves du feu" -second volet à l'espace jeunesse à Aix en Provence dés le 7 juillet-l'esprit de recherche qui m'a  conduit à la réalisation de "peintures optiques"  et "reliefs lumino-cinétiques" des années 70. Une cure de jouvence en quelques sorte!!!

Les preuves du feu! Bis ou ter!

Moins rigide que les "Moucharabiés" précédents. Des circonvolutions qui évoquent des "Fumeroles".

Fumeroles

Fumeroles (vue latérale)

Fumeroles (détail)

Lignes indéterminées, spiralées.Hasard ou enchainement sériel de la même spirale marquée sur le bord par la flamme du briquet..la preuve du feu.
Et pour prendre de la hauteur , sinon prendre l'air (Souvenez vous... Thématique "Perspectives "2011...)La 26 éme fête du cerf-volant à Berck-plage à Pâques 2012.

Au réveil un dimanche matin!

Hier soir un très beau vernissage chez Raymond Galle (200RD10) nous réunissait dans la convivialité et la découverte des travaux de Julien Oppenheim et de Olivier Amsellem tous deux photographes excellents et à part entière -si je puis dire- à la fois donc dans la maitrise des sujets et de la technique.

Si je parle de cette exposition, ici, dans ce blog qui se veut plus personnel que "enquetedimages" c'est parce que très souvent et à mon tour, la Nature "m'interpelle" tant au niveau des formes que des matières.

petite pierre

roche dentelle

Feuilles de salade "chiffonnées"

Il y a bien souvent un aveu d'"impuissance" de ma part à vouloir faire mieux par la sculpture notamment, que ce qui s'offre à nos regards. Le rôle de l'artiste ne serait-il pas alors de faire en sorte que plus souvent notre attention se porte vers ces cadeaux qui sont là , en friche, dans l'attente de notre propre révélation, de notre étonnement, de notre contemplation. Ces quelques photos pour vous en convaincre...peut-être???

Les preuves du feu !

Je me suis remis au travail cutter et briquet en main! (voir le message précédent : il n'y a pas de fumée sans feu du 5/03/2012).

Moucharabié III (avec effet de transparence) détail.

Moucharabié III vue d'ensemble 50 x 65 cm.

Le plaisir de faire, de la création, se trouve dans une recherche de forme globale à partir d'un élément simple et une découpe minimale.

La "série" est un aspect aussi passionnant, comme une déclinaison sans fin... sinon à terme la lassitude de la répétition qui peut confiner à l'ennui ou à l'accumulation "gratuite", à l'encombrement!
Je retrouve dans ce travail la réminiscence de mes recherches antérieures (années 65/70) liées à l'art optique et ma fascination pour les œuvres produites par le GRAV (groupe de recherches d'art visuel)et les artistes de l'art cinétique tel Yvaral, Raphaël Sotto ou encore François Morellet dont de fréquentes expositions nationales et internationales nous donnent à voir un travail (tendant de plus en plus vers un certain "minimalisme") sans cesse renouvelé.

Et le terminer

L'hiver trop rigoureux ne m'avait pas permis de travailler dans le respect des normes de températures pour traiter les surfaces avec de la résine epoxy afin de rigidifier l'ensemble et pouvoir l'exposer à l'extérieur.

Je vous dis pas les odeurs que dégage ce produit. Le travail avec un masque est rigoureusement conseillé.

Lundi livraison ... rentrera-t-il dans la voiture? Nous verrons bien. Que la fête commence ou continue!

Il n'y a pas de fumée sans feu!

L'exposition "Les preuves du feu" présentée par l'association "Perspectives" vient de se terminer au château de Bouc-bel-Air.Un bel accrochage auquel j'ai eu le plaisir de participer avec les deux travaux suivants au milieu de 33 autres artistes.

Moucharabié II

Moucharabié I (Détail)

L'artiste invité : Dominique Barbier avait mis le feu en scène  avec une vidéo dans laquelle le célèbre "Homme de Vitruve" était littéralement consumé jusqu'à sa disparition par l'incandescence de l'anneau de feu qui l'entoure. Éblouissant.

J'avais une autre idée de participation d'une manière toute "duchampienne" que je vous livre ci après :

Il s'agissait de légender ainsi ces deux extincteurs présents dans ce musée et comme dans beaucoup d'autres... sécurité oblige!

Hommage anonyme à Marcel Duchamp

"Hommage à Marcel Duchamp" (qui s'est fait incinérer, du moins il me plait de le penser!)

Le texte d'accompagnement (L'art conceptuel a souvent besoin d'un "mode d'emploi") :

Les extincteurs sont bien la preuve d'un feu possible, accidentel ou criminel. Ils sont destinés à l'éteindre en tout cas et cela grâce au courage et au savoir faire des pompiers (je m'interroge au passage sur le sens du terme : art pompier?). Un corps de métier qui lui aussi est bien la preuve vivante cette fois ci, et non inerte, du feu"

Je fais remarquer volontairement ici la couleur, particulièrement voyante, de ces objets qui apporte, où qu'ils soient suspendus, une note clinquante dans des lieux et des expositions qui en sont totalement dépourvus. La "noirceur" de nos travaux eut été quelque peu atténuée à la fois par la couleur et la note d'humour adjacente.Les musées  sont souvent sinistres. Souhaitons leurs cependant de ne jamais être sinistrés, car dans ce cas  la couleur comme la vie ne serait pas Rose( Sélavy).

Il fait froid

Le froid nous paralyse! Les ateliers d'artistes sont des congélateurs et les mains, les idées se gèlent (corps et âme même combat!)  elles aussi dans l'attente du redoux. Parfois les techniques et les produits à mettre en œuvre nécessitent des températures minimales. C'est le cas pour la résine expoxy, qui de surcroit nécessite  une ventilation  indispensable sous peine  de sérieux maux de tête. (Je suis assez gaté par ailleurs là dessus, non merci!)
Ainsi donc j'attends le dégel et que le thermomètre veuille bien passer la barre des 15°, à l'intérieur comme à l'extérieur!
Alors je bloge!

totem au réservoir

tête hippie

tête à claques

tête de nœuds

masque inspirateur

Je souhaitais de toute manière parler de travaux récents qui, après les boites m'ont donnés de belles satisfactions "singulières".
Il s'agit de la (suite de la) série "africaine" présentée cet été au Musée Edgar Melik dans le cadre de l'exposition " Un été singulier" à l'initiative de sa charmante conservatrice, Danièle Malis et de l'association des Amis du musée Edgar Melik.( en cliquant sur ce lien "la Sentinelle" N° 2 paru le 24 janvier 2012 sur le blog de Florence).
Le dernier "masque inspirateur" est là pour vous rappeler sur mon autre blog  le commentaire que je fais sur l'exposition incontournable des masques collectionnés et réalisés par Erhard Stiefel au Théâtre du Bois de l'aune jusqu'au 23/02 en espérant que celle-ci soit prolongée.

Faire un clown!

Je dis bien faire un clown et non pas faire le clown.

Notre métier [(le prochain N° 26 de la Revue AREA parlera de cette notion là plus précisément( www.areaparis.com/)] nous amène parfois à répondre à des commandes les plus étranges voire cocasses. Ainsi donc un monsieur (d'un certain age) souhaite accueillir ses amis et visiteurs par l'entremise d'un clown. Il y avait bien un modèle de clown existant,avec lequel un cirque ambulant faisait sa pub, en criant dans un vieux mégaphone (et avec l'accent) : Bonjour, les enfaaaants... en soirée sur la place publique...etc. que ce commanditaire a fini par acquérir. Mais il voulait "son" clown.  Je me suis mis au travail. Voilà le résultat intermédiaire, avec une version colorisée avec Photoshop.
                                                                                                                                             

    

La prochaine étape est le passage  à une couverte  en résine qui le rendra résistant et imperméable aux outrages des temps... pluvieux surtout. Je remercie au passage Georges Guye qui m'a donné quelques "tuyaux" et adresse de fournisseur.

Bien que ne pouvant  toujours pas rendre les liens actifs, la référence à Georges  SEGAL est incontournable. Nous ne sommes  pas l'un et l'autre dans le même registre, mais il faut néanmoins reconnaitre avec modestie mes sources d'inspiration loin de toute notion de copie donc ou de plagiat... du moins je l'espère.